Navigation de mai : quelques traces pour la mémoire


Frioul, avant la nuit
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Avant que le soleil ne se couche, petit inventaire à la Prévert des sensations vécues à bord ….

 

 
Je me souviens …
Éoliennes en ventilateur, cliquetis des drisses sur les mâts, dans le canal, les vaguelettes jouent aux mini-déferlantes.
On finit par y aller : vent nord à nord-ouest, vingt nœuds, sourire contraint de Françoise … « mais qu’est-ce que je fous là ? » Pixel allonge sa foulée sans contrainte.
Frioul vite atteint, lumières du sud qui détaillent le calcaire blanc de l’île-calanque  : nous partons à l’assaut d’un fort.  Philippe encore une fois se retrouve dans une mauvaise rixe : les mouettes le zyeutent … pas touche aux bébés,  pirate !
Plus tard, fou-rires à quatre où il est question d’une tente qui vole, ou plutôt, non, d’une tante qui vole, ou plutôt non, enfin quelque chose comme ça mais ce qui compte, c’est nos diaphragmes  qui ne sont pas loin de la crampe …. morts de rire….
Marseille sous le soleil, les dentelles du MUCEN nous dessinent sur le corps des ombres nées du talent de monsieur Ricchiotti pendant que la Grande Bleue, en contrebas, devient petit à petit la grande blanche sous les rafales du mistral.
Beaucoup plus tard : onze  matelots à bord, ne le dites pas aux Aff. Mar. Même s’il est vrai que nos étions au port ! Le plaisir de partager quelques centilitres de jus de fruit pour des litres de bonheur. Dis Papic, à quoi ça sert cà ? et cà ? et çà ? Dis Mamic, tu viens faire le tour de ton bateau avec moi ?
Encore de la lumière dans les calanques, Pixel qui file bonne allure sous les risées, tiré par son superbe génois, Fos approche …
Cet été sera une autre histoire !

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